lundi 30 décembre 2019

Note de lecture : Alain Finkielkraut

Discours sur la vertu
de Alain Finkielkraut


Dans le cadre des fondations qu’elle gère et qui sont destinées aux actes de vertu, l’Académie française prévoit que, chaque année, un de ses membres prononce un discours sur la vertu. Le 12 décembre dernier, c’est Alain Finkielkraut qui s’en est chargé. (1) Je dis bien qui s’en est chargé, puisqu’il le commence en précisant qu’il s’est porté volontaire, rompant ainsi avec sa résolution de s’y dérober. Ce qui annonçait un discours important, destiné à n’être pas que formel. Le Figaro titrait d’ailleurs le même jour sa publication par cette phrase qu’il en avait extraite : « un nouvel ordre moral s’est abattu sur la vie de l’esprit ».

Depuis très longtemps, j’éprouve vis-à-vis d’Alain Finkielkraut des sentiments changeants et variés. Tantôt, il m’ a enchanté par des points de vue dont la subtilité m’avait échappé, tantôt, il m’a dépité par des façons de penser abruptes et malaisément acceptables. Au-delà de ses humeurs, de ses engouements, et surtout de ses décollages « en vrille » (comme dit son amie Élisabeth de Fontenay), il y a chez lui une pensée dont on craint souvent qu’elle refuse de s’assigner des limites. Mais n’anticipons pas.

Le discours sur la vertu, c’est pour Finkielkraut une occasion - il n’y a là rien d’étonnant - de faire la part entre les mauvaises vertus et les bonnes, ou si l’on préfère de dénoncer les vices qui se cachent sous des apparences vertueuses. Et, - Académie française oblige, peut-être - son propos s’inspire d’un passage de Proust où celui-ci cite Saint-Simon. L’anecdote citée est suffisamment alambiquée pour émerveiller ceux que son byzantinisme distingué porterait à la juger intéressante. Tentons de la circonscrire rapidement, car elle pèse sur l’opinion finale que l’on peut se faire du discours.

Il y a ce que Saint-Simon raconte. Il y a ce que l’auteur de La recherche raconte à ce sujet. Et il y a ce que Finkielkraut tire de tout cela.

Saint-Simon a écrit : « Je ne sais si ce fut ignorance ou panneau, il voulut donner la main à mes enfants. Je m’en aperçus assez tôt pour l’en empêcher. » (2) Celui qui voulut donner la main à ses enfants, c’est Maulévrier, un personnage que Saint-Simon apprécie peu. L’expression “donner la main”, selon l’étiquette de la Cour, signifie céder le passage, reconnaître la préséance. Et quant au “panneau”, il s’agit d’un mot désignant parfois un filet destiné à piéger le gibier et, métaphoriquement, le fait de dresser un traquenard.

Pour sa part, Proust prête à Swann, qui passe la soirée à Combray, en présence notamment du grand-père du narrateur et de ses deux grand-tantes, Céline et Flora, l’évocation du propos de Saint-Simon :
« “Nous avons une bien belle conversation”, dit-il ironiquement, “je ne sais pas pourquoi nous abordons ces ‘sommets’”, et se tournant vers mon grand-père : “Donc Saint-Simon raconte que Maulévrier avait eu l’audace de tendre la main à ses fils. Vous savez, c’est ce Maulévrier dont il dit : ‘Jamais je ne vis dans cette épaisse bouteille que de l’humeur, de la grossièreté et des sottises.’ - Épaisses ou non, je connais des bouteilles où il y a tout autre chose”, dit vivement Flora, qui tenait à avoir remercié Swann elle aussi, car le présent de vin d’Asti s’adressait aux deux. Céline se mit à rire. Swann interloqué reprit : “’Je ne sais si ce fut ignorance ou panneau’, écrit Saint-Simon, ’il voulut donner la main à mes enfants. Je m’en aperçus assez tôt pour l’en empêcher.’” Mon grand-père s’extasiait déjà sur “ignorance et panneau”, mais Mlle Céline, chez qui le nom de Saint-Simon - un littérateur - avait empêché l’anesthésie complète des facultés auditives, s’indignait déjà : “Comment ? vous admirez cela ? Eh bien ! c’est du joli ! Mais qu’est-ce que cela peut vouloir dire ; est-ce qu’un homme n’est pas autant qu’un autre ? Qu’est-ce que cela peut faire qu’il soit duc ou cocher s’il a de l’intelligence et du cœur ? Il avait une belle manière d’élever ses enfants, votre Saint-Simon, s’il ne leur disait pas de donner la main à tous les honnêtes gens. Mais c’est abominable, tout simplement. Et vous osez citer cela ?” Et mon grand-père navré, sentant l’impossibilité, devant cette obstruction, de chercher à faire raconter à Swann, les histoires qui l’eussent amusé disait à voix basse à maman : “Rappelle-moi donc le vers que tu m’as appris et qui me soulage tant dans ces moments-là. Ah ! oui ! : ‘Seigneur, que de vertus vous nous faites haïr !’ Ah ! comme c’est bien !” » (3)
Là encore, une d’explication est sans doute utile. Le vers cité provient de La mort de Pompée de Corneille. Il est prononcé par Cornélie, la veuve de Pompée, alors que César lui eut dit ceci, qui mérite d’être entièrement reproduit :
Ô d'un illustre époux noble et digne moitié,
Dont le courage étonne, et le sort fait pitié !
Certes, vos sentiments font assez reconnaître
Qui vous donna la main, et qui vous donna l’être ;
Et l'on juge aisément, au coeur que vous portez,
Où vous êtes entrée, et de qui vous sortez.
L'âme du jeune Crasse, et celle de Pompée,
L'une et l'autre vertu par le malheur trompée,
Le sang des Scipions protecteur de nos dieux,
Parlent par votre bouche et brillent dans vos yeux ;
Et Rome dans ses murs ne voit point de famille
Qui soit plus honorée ou de femme ou de fille.
Plût au grand Jupiter, plût à ces mêmes dieux,
Qu’Annibal eût bravés jadis sans vos aïeux,
Que ce héros si cher dont le ciel vous sépare
N'eût pas si mal connu la cour d'un roi barbare,
Ni mieux aimé tenter une incertaine foi,
Que la vieille amitié qu'il eût trouvée en moi ;
Qu’il eût voulu souffrir qu’un bonheur de mes armes
Eût vaincu ses soupçons, dissipé ses alarmes ;
Et qu'enfin, m'attendant sans plus se défier,
Il m'eût donné moyen de me justifier !
Alors, foulant aux pieds la discorde et l'envie,
Je l’eusse conjuré de se donner la vie,
D'oublier ma victoire, et d'aimer un rival
Heureux d'avoir vaincu pour vivre son égal ;
J'eusse alors regagné son âme satisfaite,
Jusqu'à lui faire aux dieux pardonner sa défaite ;
Il eût fait à son tour, en me rendant son coeur,
Que Rome eût pardonné la victoire au vainqueur.
Mais puisque par sa perte, à jamais sans seconde,
Le sort a dérobé cette allégresse au monde,
César s'efforcera de s'acquitter vers vous
De ce qu’il voudrait rendre à cet illustre époux.
Prenez donc en ces lieux liberté toute entière :
Seulement pour deux jours soyez ma prisonnière,
Afin d'être témoin comme après nos débats
Je chéris sa mémoire et venge son trépas,
Et de pouvoir apprendre à toute l’Italie
De quel orgueil nouveau m'enfle la Thessalie.
Je vous laisse à vous-même et vous quitte un moment
Choisissez-lui, Lépide, un digne appartement ;
Et qu'on l'honore ici, mais en dame romaine,
C’est à dire un peu plus qu’on n’honore une reine.
Commandez, et chacun aura soin d’obéir.

Venons-en à Alain Finkielkraut. Et allons d’emblée à ce dont il veut convaincre : « […] un nouvel ordre moral s’est abattu sur la vie de l’esprit. Son drapeau, c’est l’humanité. Son ennemi, c’est la hiérarchie. » La thèse est abrupte, générique, absolue : « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » ! Et pour mieux comprendre le sens de cette thèse deux chemins s’offrent à nous, l’un que Finkielkraut nous livre en détaillant en quoi le monde d’aujourd’hui la révèle, l’autre en recherchant ce que signifie par rapport à son point de vue l’irruption de la tante Céline.

Ce que le monde d’aujourd’hui révèle, ce sont notamment les ravages dus à l’égalitarisme. Réclamer l’égalité jusqu’à nier ou prétendre abolir les différences les plus immuables, tel est bien un des fléaux du jour. (4) Mais il me semble que l’existence de l’égalitarisme n’invalide pas le souci d’égalité. Car l’égalitarisme cohabite avec des inégalités choquantes et le plus souvent irréductibles. Le propos de Finkielkraut tient-il vraiment compte de cet état de fait ou incline-t-il à jeter le bébé égalisant avec l’eau de l’égalitarisme ? Telle est, de mon point de vue, la question principale à résoudre.

Le portrait que Finkielkraut dresse à grands traits de notre monde ne laisse guère de place à la nuance. « Notre temps, écrit-il, délesté de la sagesse des Anciens, ne reconnaît d’autre loi que son élan compassionnel. Religion de la sortie du christianisme, l’humanité occupe seule désormais l’espace que se partageaient autrefois les vertus cardinales et les vertus théologales. » Sort-on vraiment du christianisme, ou n’assiste-t-on pas plutôt à une profonde altération de celui-ci ? Après tout, la compassion fut sans conteste un sentiment que le christianisme se plût à valoriser. Et si les vertus cardinales et théologales ont vu changer leurs importances respectives et se sont quelque peu laïcisées, elles restent fortement prises en compte dans les choix de comportement. Qu’il soit excessif d’accorder toujours à la compassion le crédit qu’elle réclame n’enlève rien, me semble-t-il, au fait qu’il soit excessif d’en faire le mal majeur du moment, ni d’en affirmer je ne sais quel caractère exclusif. Mais peut-être suis-je là en train de mal interpréter la véritable pensée de Finkielkraut.

Voyons ce qu’il dit au sujet de la culture. Que le champ de la culture cultivée se soit très sérieusement rétréci, voilà qu’il serait malaisé de contester. Que la bien-pensance s’y complaise, ce n’est pas non plus très discutable, encore qu’elle y ait toujours eu une part non négligeable. Que les œuvres du passé - quand elles sont encore jouées - donnent lieu à de nouvelles interprétations, quelquefois très critiquables, cela non plus n’est pas faux. Mais ce que portent ces adaptations ne se résume guère, me semble-t-il, à « vaincre l’exclusion, célébrer l’hospitalité, effacer les frontières, abattre les murs de la forteresse ». Il y a là, dans le chef de Finkielkraut, comme une rage d’alourdir le trait qui l’amène à proférer l’inacceptable. Ou plutôt à taire ce qui mériterait d’être dit. Car il me paraît injuste d’évoquer les préjudices provoqués par l’égalitarisme sans dénoncer les inégalités, notamment celles qui tirent avantage du silence, et plus particulièrement encore celles qu’aggravent l’égalitarisme. Si l’école a souffert et souffre toujours d’un égalitarisme stupide, c’est bien sûr en ce qu’elle renonce à fonder des différences, mais c’est aussi en ce qu’elle redouble les inégalités auxquelles elles prétend s’attaquer. Si la culture pâtit gravement du chronocentrisme ambiant - que le mépris pour l’histoire rigoureuse entretient -, c’est aussi parce qu’elle ne confère plus que très rarement les armes permettant de comprendre des temps différents, des manières de penser différentes, des vertus différentes. Et il y a quelque chose de quasi sidérant à lire que le reproche majeur que mériterait notre époque se condenserait dans le constat suivant : « Les œuvres humaines sont évaluées à la seule aune de l’humanité, c’est-à-dire de l’égale dignité des personnes. » On abuse certes volontiers du mot “humanité” - dont il n’est peut-être pas inutile de rappeler que, dans le sens qu’il a acquis aujourd’hui, il fut d’abord brandit contre la légitimation chrétienne de la moralité -, mais il m’apparaît outrancier de regarder comme déplorable que le monde d’aujourd’hui se soucierait - si tel est bien le cas - de « l’égale dignité des personnes ». Mais peut-être suis-je là en train de mal interpréter la véritable pensée de Finkielkraut.

Et puis, il y a tante Céline. Que diable vient-elle faire dans cette galère ? Finkielkraut s’en sert pour introduire le sujet, ce qui lui donne l’occasion de citer Saint-Simon et Proust. Ce ne sont pas là de banals auteurs, tels ceux que l’on convoque si volontiers à l’appui d’une cause, quelquefois alors même qu’ils l’ont ignorée ou ne l’ont pas défendue, ou même qu’ils l’auraient combattue. Saint-Simon et Proust, c’est encore aujourd’hui ce que l’on fait de mieux en matière de références autorisées. S’il est un sommet culturel francophone, il est assez probable qu’il soit occupé par ces deux-là. Et l’Académie française reste le lieu le plus adapté pour des incursions vers les sommets. Alors, quand l’un cite l’autre, quand Proust cite Saint-Simon, on est proche de cet enchantement qu’évoque Finkielkraut lorsqu’il parle du « plaisir de la forme ».

Bien entendu, la question qui mérite d’être posée, c’est de savoir si les propos tenus par tante Céline sont correctement caractérisés par Finkielkraut lorsqu’il écrit cela :
« Tante Céline est mue par le sentiment d’humanité. Aucune différence de rang, de race ou de sexe ne résiste à son instinct démocratique. En tout autre – noble ou plébéien, lointain aussi bien que familier – elle voit d’abord un semblable. Aussi le découpage en tranches de la continuité humaine la met-elle dans tous ses états. »
Qu’a-t-elle dit ? Parlant sans la comprendre de l’allusion au refus de laisser des enfants donner la main à Maulévrier, ceci :
« Comment ? vous admirez cela ? Eh bien ! c’est du joli ! Mais qu’est-ce que cela peut vouloir dire ; est-ce qu’un homme n’est pas autant qu’un autre ? Qu’est-ce que cela peut faire qu’il soit duc ou cocher s’il a de l’intelligence et du cœur ? Il avait une belle manière d’élever ses enfants, votre Saint-Simon, s’il ne leur disait pas de donner la main à tous les honnêtes gens. Mais c’est abominable, tout simplement. Et vous osez citer cela ? »
L’“instinct démocratique” de la tante Céline, voilà assurément une découverte intéressante ! Est-ce bien raisonnable ? N’est-on pas plutôt en face d’une de ces bonnes manières qui, déjà à l’époque, incitait à adopter une attitude inchangée devant tout interlocuteur “honnête” ? La façon dont elle limite son exigence à ceux qui ont « de l’intelligence et du cœur » me semble suffisante pour écarter l’hypothèse idéologique. Bien sûr, elle manifeste une naïveté qui n’est pas le genre dominant dans l’univers proustien. Mais cela m’inciterait davantage encore à ne pas prêter à son opinion une portée de principe, là où je n’écarte pas que Finkielkraut y trouve de quoi conforter sa conjecture.

À force de mesurer le mépris dont fait l’objet la culture cultivée, Alain Finkielkraut a peut-être fini par identifier celle-ci à une vertu, davantage opposable aux vices supposés du temps que n’importe quelle autre ne pourrait le faire. Car sa charge contre le “semblable” semble surtout valoir dans le domaine culturel. Déjà lorsqu’il argumentait contre Greta Thunberg, ne lui opposait-il pas « la beauté du monde » et n’affirmait-il pas que « l’écologie, c’est les poètes qui ont été les premiers à nous en parler, les ambassadeurs du monde muet, comme disait Francis Ponge. » ? Et d’ajouter : « Que font les professeurs normalement constitués ? Ils donnent des mots, comme le dit Denis Kambouchner, et nous avons besoin de mots pour savoir ce que nous perdons. Et sinon, en écoutant seulement certains scientifiques, on demandera toujours davantage d’éoliennes, c’est-à-dire que l’écologie majoritaire participera à la dévastation à laquelle elle croit pouvoir porter remède. Redonnons leur place à ceux qui préconisent une écologie poétique et laissons les enfants être des enfants. » (5) Mais peut-être suis-je là en train de mal interpréter la véritable pensée de Finkielkraut.

Saint-Simon et Proust, disais-je, ce ne sont pas des auteurs banals. Vouloir y trouver la première manifestation d’une pensée dont on souhaite dénoncer les ravages actuels constitue un tour de passe-passe dans lequel la réputation du renommé sert de béquille à une idée mal équilibrée. Il me vient en tête ce qu’a un jour écrit de Proust Roger Martin du Gard. Fin novembre 1922, il avait été sollicité par Jacques Rivière afin de participer à la rédaction d’un numéro spécial de la NRF prévu pour le mois de janvier suivant et destiné à rendre hommage à Proust, décédé le 18 novembre. Et, déclinant l’invitation, il lui avait écrit ceci :
« […] Pour moi, je ne saurais dire ce que je pense. Ce ne serait ni le lieu , ni le moment. .. Je me disais qu’un jour viendra, sans tarder peut-être, où la particulière vision de Proust se sera acclimatée en des esprits clairs, français, distingués, où des oeuvres composées  seront nées de cet apport ; et ce jour là (avant trente ans)  ce qu’il y a de foncièrement médiocre et de cuistre dans l’oeuvre  de Proust en rendra la lecture impossible ;  plus impossible que celle de Bourget ! On en fera alors des “morceaux choisis” à l’usage des étudiants de littérature française, qui seront seuls à savoir que ce bourbier a contenu la petite source d’où est sorti tout un ensemble d' oeuvres maîtresses. On ne comprendra que mal l’admiration démesurée de notre génération, et votre numéro de janvier prochain sera cité avec stupeur. » (6)
La prophétie ne s’est que très partiellement réalisée. Rares aujourd’hui sont ceux qui jugent médiocre et cuistre l’auteur de La recherche. Mais que, en fait, on l’achète beaucoup sans beaucoup le lire, cela me paraît assez juste. Ce qui explique que s’y référer peut quelquefois trahir une manière de partager un secret jalousement gardé. Mais je suis certainement là en train de mal interpréter les motivations de Finkielkraut.

(1) Le texte de ce discours est consultable gratuitement sur le site de l’Académie à l’adresse suivante : http://www.academie-francaise.fr/discours-sur-la-vertu-2019
(2) Il n’est pas utile de le citer plus longuement, le contexte dans lequel cette phrase fut écrite n’ayant guère d’incidence sur ce qu’en diront Proust et Finkielkraut. Pour qui veut néanmoins s'y intéresser, cf. Saint-Simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon sur le siècle de Louis XIV et la Régence, tome 19, Librairie L. Hachette et Cie, 1858, p. 56.
(3) Marcel Proust, À la recherche du temps perdu I, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1987, pp. 26-27.
(4) C’est ce que j’expliquais déjà dans un commentaire que j’ai adressé à Sophie Labye au bas de ma note du 10 novembre 2011.
(5) Cf. ma note du 24 septembre 2019.
(6) Roger MARTIN DU GARD, lettre à Jacques Rivière du 25 novembre 1922, Correspondance générale, vol. III, 1919-1925, éd. Jean-Claude AIRAL et M. RIEUNEAU, Gallimard, 1986, pp. 192-193.

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